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Imaginer ma vie ...
18 juin 2013

Lorsque la vie se répète, les peurs refont surface...

Il paraît que la vie est une éternelle répétition. Je n'y crois pas. Pour moi, on apprend, on avance. Mais là, ce n'est pas vraiment le cas. Je n'ai pas appris de mes erreurs et refais excatement les mêmes. E même temps est-ce que je peux vraiment apprendre si je ne m'en souviens pas ? Les conséquences devraient suffir. Elles sont suffisamment importantes pour ne pas reprendre deux fois le même risque. La vie me le rappelle violemment. Cette fois, j'ai compris. Mais j'ai mis du temps, sans doute trop et je le paye.

 

Pour l'une des rares fois dans ma vie, j'ai peur. Vraiment peur. Pas une petite peur, un coup de flip sur une pseudo question existentielle de ma vie. Je ne veux plus sortir. Pas y aller. Pas de bar, pas de café et surtout pas de boites. Pas de festival. Pas de monde. Pas d'alcool. Pas de gens.

Et j'ai peur d'avoir peur. Qu'est-ce qu'on fait  ?

 

Faut que je prenne sur moi, encore et toujours. Je l'ai très bien fait il y a deux ans. J'ai reussi à tout ignorer, à tout cacher, tout encaisser. Cette fois ci est bien moins pire alors pourquoi ça me touche plus ? Deux ans pour y penser peut-être. Deux ans pour réaliser et aujourd'hui sentir le poids de ces conséquences.

 

Je devrais réussir à faire comme si il n'y avait pas de problèmes. De toute façon, pour tous ceux qui étaient avec moi ce soir là, il n'y a pas eu de problèmes. Ni cette fois-ci, ni la fois d'avant. Il suffit de se taire. Mais si j'ai besoin de parler ? Si j'ai besoin d'être rassurer ? Qu'on me tienne par la main et ne me la lâche pas de toute la soirée pour être rassurée ? Mais à qui le dire ?

Mes meilleur(e)s ami(e)s, ceux qui sont toujours là, qui savent (presque) tout de moi vivent tous à l'étranger. Et là je réalise, une nouvelle fois, que les potes de soirée, ce n'est pas pareil et que finalement, ce n'est pas « chez moi » que je suis le mieux quand ça ne va pas. Mais où alors ?

 

Et à nouveau cette envie d'être ailleurs, de « fuir ». Peut-être que je fuis finalement. Fuir la Bretagne, un passé trop pesant mais pourtant j'y reviens toujours... Et j'y retrouve mon lot de mauvais souvenirs et plus que ça, les douleurs et les peurs que j'essaye d'enfouir au plus profond de moi quand je suis à l'étranger.

 

 

J'ai franchi un premier pas en disant à un des mes plus vieux amis que j'avais besoin de parler. Que c'était « sérieux ». A 1.40am, je ne dors pas et je pense (trop). Une nouvelle peur s'ajoute à celles présentes : celle d'être décue et ne pas recevoir le réconfort, l'aide espérée... Très rapidement, je saurai.

Dans tous les cas, écrire à toujours ma meilleure psychanalyse...

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