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Imaginer ma vie ...

26 juin 2014

ALBUMS PHOTOS

N'étant pas entièrement satisfaite de l'interface photo de canalblog, voici une solution alternative permettant de partager mes photos de voyages et autres hobbies... Pas de date mais une certaine chronologie... * BRETAGNE * * NOUVELLE - ZELANDE- ILE...
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25 juin 2015

Retour en France, changement d'une vie...

Je suis rentrée en France depuis plus d'un mois et demi maintenant. J'ai le temps, je profite et je devrais mettre ce blog à jour. Pourtant, je trouve mille autres activités. Je ne m'explique pas cette non-envie d'écrire. Peut-être est-il temps que j'arrête ce blog assez axé voyages. Car je ne voyagerai plus, pas autant et différemment...

 

Ce retour en France, en Bretagne est mon "dernier", le dernier de cette partie de ma vie. 7 ans après avoir "quitté" ma Bretagne, après 5 ans sur les routes, j'ai décidé d'y revenir m'installer. Après avoir dis et redis que je ne me voyais pas vivre en France et surtout pas en Bretagne, j'y ai posé mes valises, la tête pleine de projets...

Car il y en a des changements dans ma vie. Après avoir vraiment réaliser que voyager n'était plus possible, j'ai cherché l'Idée qui me ferait être heureuse en Bretagne. Je sais que c'est ici que je suis bien. Je ne peux l'expliquer mais j'y suis bien malgré tout. Et ma soeur m'a soumis cette idée qui m'a parue un peu folle au départ : faire des savons. A m'entendre dire que savonner, tambouiller et que des produits sains me manquaient au cours de notre voyage, l'idée à germer. et elle s'est developpée. Je suis aujourd'hui en pleine création d'une savonnerie artisanale avec projet de vendre aussi des cosmétiques bio. Je n'ai pas trop voulu le crier sur tous les toits au départ, mais c'est désormais "officiel" : dans un an, je serai à la tête de ma savonnerie. Et ce projet me remplit de joie!

En parallèle de ce gros projet, un autre prend de mon temps : l'achat d'une maison. Il ne me parait pas logique de louer en tant que particulier et en tant que professionnel. Et j'ai toujours trouver plus logique de remboursr un prêt que de payer un loyer une fois que l'on sait où l'on veux vivre. Mon choix est fait, je monte mon entrprise, je veux donc acheter une maison où je pourrais créer mon labo pro. 

Pour cela et pour que mon gentil banquier soit d'accord de me prêter des sous, je cherche un emploi en CDI et à mi-temps. Etre demanandeuse d'emploi en création d'entreprise et demander un prêt, ca va bien le faire rire le banquier! Et j'ai besoin de m'assurer un revenu malgré tout! J'ai déjà eu une réponse positive, j'en attend une autre d'ici demain. Cependant, je ne signerai sans doute pas de contrat avant septembre malheureusement... A voir donc encore au niveau de l'emploi...

Tout va donc presque bien dans ma petite vie bretonne. Des soucis familiaux qui ne changent pas, une douleur à la jambe qui m'empêche de faire du sport et me gène... Des petits soucis sans grande importance. 

Pour finir, un dernier point très positif même si c'est tout récent... Avoir un chéri. C'est nouveau, je ne sais pas où cela nous mènera mais pour l'instant ce n'est que des bons moments. 

Avec la tête pleine de projets, de rêves et d'envies, je me sens bien ici, entourée de la famille, des amis, je sais que j'ai pris la bonne décision. Et le beau soleil ne peut que confirmer cet état d'esprit!

12 avril 2015

Au pair à Londres

Comme la plupart d'entre vous le savent, j'ai déjà cumulé les expériences de jeune fille au pair que ce soit à Jersey, en N-Z, au Chili et dans la façon de vivre avec la famille suisse. 

Etre au pair est pour moi, l'un des moyens les plus faciles d'avoir un toit, de la nourriture au quotidien ainsi qu'un peu d'argent de poche tout en ayant la chance de rencontrer des gens, découvrir une culture et ne pas être seule tout le temps.

C'est donc dans cet état d'esprit que j'ai décidé de faire jeune fille au pair à Londres. Pas de problème de logement ou de nourriture trop chère et de l'argent de poche pour payer les transports : parfait!

Juste avant de partir pour ma retraite de 10 jours, j'ai ainsi confirmé ma venue dans une famille indienne avec deux enfants  : Ayush, garçon de 4 ans et Aishani, fille de 8 ans. Protima, la maman est celle avec qui je traite au quotidien et la seule avec qui j'ai été en contact préliminaire. Je devais rester entre 6 et 8 semaines et partir au plus tard aux alentours du 10 mai mais une fille devait arriver fin avril pour du long terme, c'est pour cela qu'ils cherchaient une au pair en urgence pour combler le temps d'attente. Perfect timing pour moi.

J'accepte de bosser pour un argent de poche relativement bas, surtout pour Londres, (75£) car c'était difficile de trouver une position juste pour ce laps de temps,surtout en n'étant pas connecté à internet les 13 jours precedent mon arrivée. De plus, je devais travailler "entre 25 et 30h mais plutôt 25". 

Après avoir attendu 2 semaines un emploi du temps et mes tâches, j'arrive dans la famille un jeudi midi sans l'avoir reçu. C'est bête mais ca me saoule, j'aimerai bien savoir ce qu'on attend de moi écrit noir sur blanc. Je passe le jeudi et le vendredi avec la maman à m'occuper des enfants. Le w-e arrive, je vais chez Isa et déjà de gros doutes sont là... En même pas deux jours, j'estime avoir déja eu un certains nombres de reflexions qui ne sont pas très agréables.

Petite liste souvenirs pour le fun de la relire: 

- "When do you shower? And how often? Because here, it's everyday and I would like you to do the same."    Effet dreads? Apparement, je suis une grosse cracra à qui on a besoin de préciser qu'il fait se laver...

- "Marie, you can go and freshen up before diner"     Et si j'ai envie de me doucher juste avant d'aller au lit? Ou le matin? Ou pas du tout?? 

-"Are you going out like that?" "Yes, why?" "Well, we normally don't go out with the clothes we've been sleeping with..."    Précision utile : après ma douche du soir, j'ai mis des vêtements pour aller diner, me suis changée pour dormir et ai remis ces même vêtements le lendemain matin... Non, je ne dors pas totalement habillée!

-"Do you have any more formal clothes? I really like your trousers, really, but you know to pick the children up, at school, something more "formal" would be better. I can lend you some if you want" Et si j'ai pas envie? Je suis bien dans mes pantalons et je me moque de ce que pense les gens à l'école!

 

Bref, de retour, le dimanche soir, je demande à parler et mets quelque points au clair : je m'habille comme je veux et si ca leur plait pas, tant pis. De plus, j'attends toujours le papier avec l'emploi du temps et les mille activités des enfants, les bus que je dois prendre avec eux, etc... Et enfin, je soulève le point qu'à 30 ans, je n'ai pas besoin qu'on me dise d'aller me laver ni quand, je suis assez grande pour me gérer seule, merci! 

Le lendemain, j'étudie enfin l'emploi du temps et les responsabilités reçues. Je suis déjà à plus de 30h semaine sans compter le temps de preparation du matin. Sachant qu'en plus la maman arrive plus tard du boulot que ce qui est noté sur l'edt, je veux bien être gentille mais ca fait plus que 25h! Re discution. On descend l'emploi du temps à 30h, je ne suis que moyennement satisfaite mais le vendredi, les parents doivent emmener eux-mêmes les enfants à la piscine ce qui m'enleverait 2-3h et equilibrerait. Soit. 

Sauf que la première semaine, j'ai été payé pour une semaine sans compter le jeudi aprem et le vendredi de quand je suis arrivée. La semaine suivante, le vendredi, maman est off, le petit n'a pas de garderie car premier jour des vacances. A la place d'avoir 2h de pause quand il est en garderie, je me retrouve à faire du non-stop toute la journée et gérer la piscine en bus avec un petit qui pleure et s'endort. Génial! Et elle compte bien au pound près pour l'argent de poche sans compter les soirs où elle arrive 30/45 minutes plus tard que prévu. Ca c'est normal. Ceux qui me connaissant savent que je suis gentille, flexible et arrangeante quand ca va dans les deux sens mais là, ca va pas marcher longtemps...

Concernant les enfants, ma première impression m'a complétement trompée. J'ai cru qu'Ayush était un vrai petit monstre à pleurnicher tout le temps et Aishani, une petite fille intelligente et très calme (bon, ca c'ets vrai mais au fond c'ets une peste manipulatrice). En quelques jours, Ayush a compris les règles de fonctionnement avec moi et tout se passait très bien. Mais Aishani a refusé de s'y plier lorsque je l'ai eu pendant des journées entières de vacances. 

Et le dernier point qui m'a fait quitter cette famille, à part égal avec le "je prends mais je ne donne rien", c'est leur logique et leur vision de l'éducation des enfants. Pas possible pour moi! Je veux bien essayer de m'adapter comme m'a dit un ami mais là, c'est trop! Je suis venue à Londres pour profiter et ce n'est pas du tout le cas, surtout que je suis très loin d'Isa et Nolwenn...

 

Bref, une autre petite liste pour le fun: 

- les enfants passent leur journée devant l'Ipad et/ou la TV

-La mère nourrit son fils de 3 ans face à la TV (quand il arrive à manger seul à table avec moi...)

- Il faut mettre des chaussons en bas et en mettre des differents à l'étage, question d'hygiène.

-Par contre, que la cuisine soit dégueulasse (y a pas d'autres mots!), la salle de bain moyennement propre et qu'il y ai une couche de poussière sur la lampe de bureau de ma "chambre" et des toiles d'araignée lorsque j'emmenage, ca ne choque pas.

-Le fils jette son père hors du lit tous les matins vers 4-5am, du coup le père finit sa nuit dans la chambre d'ami.

- Suite logique, l'au pair que je suis dort dans le bureau, sur un lit de camp, avec les gamins qui viennent chercher livres et jeux n'importe quand. Pas de placard ou meubles pour moi, pour ranger mes vêtements/affaires bien sur (et ils veulent quelqu'un qui reste 9 mois dans ces conditions!)

-La fille a tenu un journal notant toutes ce qui ne lui plaisait pas dans ma façon de faire pour se plaindre à sa mère. 

-De même, elle manipule son frère, lui parle en bengali et me dit "il a dit ça... Il veut voir sa maman. You upset him... Blablabla..." alors que c'est elle qui veut parler à sa mère!

 

Il y a tellement de choses qui ne me convenait pas dans cette famille, qu'il est difficile d'en faire ne serait-ce qu'une liste! J'ai voulu donner ma "démission" un dimanche soir mais j'apprends au même moment que le papa part pour 3 jours. Je decide donc de repousser mon annonce jusqu'au mercredi avant un w-e de 5 jours pour leur laisser le temps de trouver une solution. La maman a été infecte quand je lui ai parlé. Elle m'a d'abord interdit de partir (mauvaise technique!), puis traité comme un chien. Je n'étais pas fière de les laisser dans une telle situation mais sa réaction à confirmer le fait qu'il fallait que je parte. Elle été jusque dire que j'étais moins responsable que sa fille de 8 ans, que je n'avais aucun coeur et n'aimais pas ses enfants sinon je ne les laisserai pas comme ça. Mais aussi que je ne savais pas ce que c'était que de travailler dans le "vrai" monde, que je pouvais peut-être laissé tomber si je faisais du service (avec tout le dédains possible dans cette phrase) mais pas quand je m'occupe de "ses" enfants. Tout pour elle, tout le temps! Elle m'a presque courru après croyant que j'allais partir sans lui rendre ses clés et a refusé que je dise au-revoir aux enfants. J'étais vraiment triste de quitter Ayush sans même pouvoir lui dire au-revoir...

 

Trois jours plus tard, j'avais déjà passé trois entretiens, trouvé deux boulots et un logement. Ce n'est pas encore tout rose mais c'est beaucoup mieux!

21 novembre 2014

Le jour où j'ai pris conscience que tout sera different

Article en dehors de la chronologie du voyage. Je suis au Vietnam depuis 10 jours. Nous sommes le 21 novembre 2014...



Comment décrire cela ? Je crois que j'ai du me rendre à l'évidence et accepter un fait qui me fait mal : bien que je voyage, je ne suis pas heureuse. Ho, je sais que certaines personnes vont me juger durement. Après tout de quoi peut bien se plaindre une fille qui voyage à l'année sans rien faire d'autre et ne travaille que 2 ou 3 mois par an ? Si c'est pas la belle vie ça ?! Si ca l'est. Ca l'était en tout cas. J'ai toujours dis aimer ma vie : ma vie de voyageuse, de baroudeuse, l'aventure, les rencontres, les échanges...



Mais cette fois-ci, c'est différent. Et en étant totalement honnête avec moi même, je sais que ce n'est pas cette fois-ci seulement. Déjà l'année passée, à St Martin, j'étais mal. Ce n'était pas vraiment un secret mais comment les gens peuvent-ils comprendre que l'on soit malheureux en vivant tout frais payé dans une belle villa avec piscine à 5 minutes de la plage. Impossible. Et pourtant... Quand on dit que l'argent ne fait pas le bonheur. Ni même un cadre de vie. Ca aide, mais ça ne fait pas tout.



Nolwenn et moi avions rêvé de ce voyage depuis si longtemps. Ca devait être notre voyage, notre aventure ensemble, elle et moi. Mais je ne suis pas moi-même et c'est là le problème. Je suis sur la défensive tout le temps ; les gens m'enervent ; je ne peux profiter d'aucune rencontre. Je suis souvent triste et j'ai envie de pleurer presque tous les jours en ce moment et c'est ce qui m'a mené à ma décision.



Mais pourquoi ? Je sais le pourquoi. J'ai refusé de l'admettre pendant longtemps. Même encore un peu maintenant car je voudrais être plus forte que je ne le suis. Encore et toujours cette même histoire... Ca date pourtant... Mais quelque chose a été brisé en moi. Non seulement, je ne peux plus faire confiance aux hommes (un autre s'était déjà bien chargé de cette partie là, merci cher ex) mais je ne supporte plus le regard des hommes. La moindre reflexion, le moindre regard un peu déplacé et je me sens à nouveau à ce statut d'objet que je deteste tant.



Alors comment profiter des voyages dans ces conditions ? Surtout de voyages dans des pays machistes ? Les thaïlandais nous dévisageaient. Les vietnamiens nous déshabillent du regard, abusent de tours pour plonger le regard dans nos décolletés (et encore pour ceux qui se donnent du mal, les autres se contentant de se pencher sur notre épaule). Un ami vivant ici m'a dit qu'un vietnemien ne se permettrait pas de geste déplacé envers une occidentale. Alors pourquoi un vieux m'a t-il mis deux fois la main aux fesses et que j'ai du m'enerver, le menacer d'une claque avec un gros doigt d'honneur pour lui faire comprendre qu'un accident ça peut passer mais faut pas trop se foutre de moi.... Je sais que tout cela devrait me passer au-dessus pour profiter de mon voyage malheureusement je ne peux pas.



Je ne peux pas. Je n'y arrive pas. A St Martin, comme en Thailande ou au Vietnam, je me sens mal. Je ne pourrais pas expliquer pourquoi je me sens bien seulement en Bretagne où pourtant tout m'est arrivé. Le fait de connaître les gens, les lieux, les mœurs et la langue peut-être ?



J'ai donc du me rendre à l'évidence. Je ne suis plus heureuse lorsque je voyage. Et personne ne peut imaginer à quel point ça me brise le cœur de le dire à haute voix et de l'écrire. Ma vie a été faite de voyages. Et devait l'être encore. Comment est-ce que je monte mon auberge de jeunesse dans un pays loin au chaud ou m'installe dans une communauté lointaine si je ne peux plus quitter la Bretagne ? Et surtout, que puis-je faire de ma vie en Bretagne ? Je ne veux pas y vivre ! Ce n'est pas pour moi...



La deuxième évidence qui découle de la première est que malgré ce qui était prévu, je ne peux pas continuer à voyager avec ma sœur. Pas comme on le fait, pas ici. On doit changer les plans. Je ne suis pas heureuse et il n'est pas envisageable de voyager encore 7 mois ainsi. Apès 1,5 mois, je suis déjà à bout de nerfs.



On a donc discuté, pleuré aussi dans les bras l'une de l'autre et on a décidé de ne pas se séparer. Ce voyage, on le fera ensemble. Même si il est plus court. Même si ce n'est pas en Asie. On pense expédier un peu le Vietnam. Profiter d'un de mes amis à Ho Chi Min pour recharger un peu les batteries avec un petit bout de Bretagne et de métropole. Puis, j'ai malgré tout très envie de faire la Birmanie. C'était le clou de ce voyage, mon rêve. Je n'arrive pas à me résigner à l'abandonner. Et après, on ne sait pas. La Thailande me parraissait moins pire finalement, alors peut-être y retourner. La Nouvelle-Zelande, avec ces si beaux paysages et ces gens si accueillants me redonnent très envie aussi. Partager ce beau pays avec Nolwenn.



Bref, je ne sais pas de quoi sera composé mon avenir proche ou lointain. Je sais juste que voyager ne me rend plus heureuse et que mon seul but dans la vie a toujours été d'être heureuse. Alors il est temps d'arrêter les voyages et, plus que jamais, c'est le moment pour moi de trouver l'endroit où me poser. L'endroit où je pourrais me reconstruire, apprendre à faire confiance et être heureuse à nouveau. J'ai tellement de doutes, de questions, de peurs désormais. Rêver de mon hostel ou d'une communauté semblait beaucoup plus facile et réalisable...

Maintenant, tout me semble différent et difficile.

 

 

17 novembre 2014

La baie d'Ha Lan, mini baie d'Halong

Tout le monde a entendu parlé ou vu des photos de la baie d'Halong, l'un des lieux les plus visits du Vietnam. Bien sur, ce paysage nous donnait envie à nous aussi. Mais de très nombreuses arnaques tournent dans la baie. Les bateaux quittent la ville d'Halong pour se poser dans la baie. Très souvent les séjours sont hors de prix. Lorsqu'ils ne le sont pas, préparez-vous à partager votre nuit avec des rats ou autres bestioles sympathiques. Tout ceux qui ont visité la baie d'Halong depuis Halong nous ont fait les mêmes récits...

Après recherches, j'avais décidé de faire les choses autrement. Je savais qu'il était possible d'aller à Cat Ba Island (située dans la baie d'Halong) depuis une autre ville, Haiphong. Puis depuis Cat Ba, le bateau qui retourne à Halong fait excatement le même "tour" que ceux qui vendent des tours justement! C'est seulement qu'il traverse la baie d'Halong sans s'arrêter. 

J'avais aussi lu que la baie d'Ha Lan était surnommée la "petite baie d'Halong". Les mêmes formations géologiques y sont présentes mais c'est beaucoup moins touristique... Le nom que voulez-vous! Du coup, on a décidé d'arriver à Cat Ba via Haiphong, de visiter la baie d'Ha Lan avec un pêcheur en négociant un bon tarif et de traverser la baie d'Halong en quittant l'île. le plan était parfait sauf qu'au final, vue notre destination nous ne sommes pas remonté à Halong et n'avons donc pas vue la "vraie" baie d'Halong. Mais croyez-moi celle d'Ha Lan vaut largement le coup!

On négocie un tarif imbattable avec un pêcheur pour quelques heures de balade dans son embarcation. Embarque avec nous un couple de français en lune de miel qui vont passer une nuit sur un des resort des iles inhabitées... Le luxe. 

La vue est à couper le souffle. On a la baie rien que pour nous. Deux ou trois kayaks nous rappellent que nous ne sommes pas seuls au monde mais très peu de bateau à moteur, pas de bateau de touristes pour gacher le paysage et nos photos. C'est juste MAGNIFIQUE!!!

 

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Notre tour nous ammène sur l'île au singe. Nous avons la chance d'y être seules! 

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Comme tout ne pouvait pas être parfait, notre guide finit par nous demander plus d'argent que convenu. Comme on refuse de payer plus, il commence à faire du chantage, refusant de nous rammener, disant qu'il peut aller en prison... On arrive à régler le problème et rejoindre le port qu'on s'empresse de quitter car le pêcheur n'a pas l'air très commode...

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16 novembre 2014

Cat Ba Island

Cat Ba Island est quelque part un bon résumé de notre experience vietnamienne : magnifique mais des arnaques quotidiennes. Si on arrive à passer outre, on passe un magnifique séjour malgré tout. 

A notre arrivée bien matinale, on check-in dans un hotel duquel on partira quelques heures plus tard pour cause de demolissage du batiment voisin. Et la dame qui essaye de me faire croire que ca commence juste aujourd'hui alors qu'à l'arrivée je lui avais déjà posé la question...

Après cet incident, une sieste et un repas, on check-in dans un autre hotel où on négocie à un bon prix une chambre avec vue sur la mer. La vue du balcon est pas mal faut avouer! Une migraine de fatigue et d'enervement me tient au lit toute la soirée.

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Le lendemain, location de scooter pour aller explorer l'île. On va ainsi faire un tour sur le port où on vieux pêcheur nous propose d'aller faire un tour en bateau. On traverse l'île vers le nord pour passer devant l'entrée du parc national et on va tout au nord où la vue est magnifique. Cela me fait penser à mon endroit préféré en Nouvelle-Zelande. Juste d'en parler, Nolwenn situe sur mes photos de quel lieu je parle. C'est beau, on est seul. On adore!

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Le soir, on croise Claire et Nico, le couple de français du bus qui n'ont pas pris le même chemin que nous mais qui sont aussi arrivé sur l'île! On profite des terrasses et des boissons offertes!

Le lendemain, on loue à nouveau un scooter pour continuer notre visite de l'île. Mais le sort en a décidé autrement. Soit disant que notre scooter était mal garé et que la fourrière l'a embarqué... Assez bizarrement quand je demande d'aller à la propriétaire de l'agence de location d'aller recupérer le scooter avec elle afin de payer l'amende, le scooter est revenue chez elle (à 100m!). Arnaque arnaque!! On est ernervée mais on a le choix entre rendre notre scooter après 10minutes d'utilisation ou perdre le double de la somme si on paye l'amende. On finit par rendre le scooter complétement blasées... Cet épisode nous permet de faire la rencontre de deux françaises qui mangeaient en terrasse du restaurant de notre hôtel.

Dégoûtées, on décide que l'on passera quand même une bonne journée et quitte à dépenser de l'argent, autant se faire plaisir. On ne reloue pas de scooter mais on va à pied dans un resort sur la plage. On profite de la plage et d'un bon repas en terrasse (un peu venteux dommage). La vue est agréable! On rentre par les chemins cotiers qui nous offrent également de très beaux paysages!

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Le lendemain, on décide de relouer un scooter malgré notre desaventure de la veille. On a envie d'aller au parc national et de retourner au port trouver un pêcheur pour faire un tour de bateau dans la baie d'Ha Lan. 

La visite du parc national se fait sous un ciel un peu couvert mais c'est agréable. Il ne fait pas trop chaud. 

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A Cat Ba, on a apprécié se balader en scooter et profiter des paysages qui nous entouraient tous plus beau les un que les autres...

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14 novembre 2014

De Sa Pa à Cat Ba Island

Le trajet entre Sa Pa et Cat Ba est lui aussi plein d'aventures. 

On descend de la montagne sans trop de soucis pour arriver à Lao Cai, dernière ville avant la Chine. On "pense" à aller y faire un petit tour mais on est raisonnable. Après renseignements, on décide d'aller à Hai Phong pour prendre le bateau pour Cat Ba Island, sans faire le détour par Halong. D'après mes renseignements, cela coutera moins cher et sera plus rapide. Parfait! Seul bémol : on doit attendre toute la journée car le bus ne part qu'à 7pm. J'ai quelques soucis à acheter les billets car un coup on me dit que le bus arrive à 4am, un coup à 6am et je n'ai pas du tout envie d'arriver en plein nuit! L'arrivée à Sa Pa nous a suffit. Au final, je trouve une compagnie m'assure qu'on arrivera à Hai Phong à 6am. Soit. 

Durant cette journée, j'ai trouvé les vietnamiens particulièrement curieux pour ne pas dire totalement sans-gène! On s'est posé sur un banc à l'intérieur de la gare, dos au murs sur des chaises pour regarder un film. Un homme s'est faufilé dans notre dos, collé au mur pour regarder ce qu'il y avait sur mon écran d'ordinateur... A un autre moment, alors que je comptais mes billets dans mon porte-monnaie pour payer les billets de bus, un autre homme s'est carrément penché sur mon épaule pour regarder combien j'avais dans mon porte-monnaie!

 

Une autre "aventure" nous a choquée... On avait déjà entendu ce que j'esperais être des légendes urbaines. Des chauffeurs de bus qui travaillent des journées entières presque sans pause, qui enchainent les trajets de 12h et prennent des amphétamines (entre autre) pour tenir le coup. Rassurant... Alors que je me débattais avec une dame-vente-de-billet, Nolwenn qui m'attendait dans la gare a eu très peur voyant un chauffeur bien mal en point, très proche de l'overdose. Lorsque je la rejoins, elle m'explique la situation et vu la tête du gars, on a bien cru qu'il ne se releverait jamais. C'est nous qui avons essayé de faire comprendre à d'autres vietnamiens ce qui se passait. Mais cela semblait être assez "normal"...

 

En mettant nos bagages en soute bien en avance, on croise deux têtes connues. Il s'agit de Claire et Nico. un couple rencontré dans le train en Thaïlande. On prend un café, on blablate et on apprend qu'ils sont aussi bretons. D'ailleurs à côté d'eux dans le bus, d'autres bretons. Et ça parle de spécialités culinaires: crêpes, koing aman, pâté, far, cidre, etc etc. Un supplice!! :)

D'ailleurs, je me rend compte que j'ai fais une erreur de timing et c'est dans ce bus que j'ai eu un soucis avec le sextagénaire-main-aux-fesses...

 

On embarque enfin à 7pm. A 3.30am, on nous reveille Nolwenn et moi, nous disant qu'on est arrivée. On est au milieu de nulle part ; il n'est pas 6am et ca ne me met pas de très bonne humeur. La chauffeur de bus me dit qu'on doit prendre un taxi. Et là, le plus gros quiproquo de 6 mois de voyage en Asie! Le chauffeur me dit que le taxi est "cheap" ("peu cher" pour ceux qui ne parlent pas un mot d'anglais!). Mais cheap ou pas, on a payé nos billets pour aller à une destination, je veux y arriver pour ce prix. Le chauffeur m'explique tant bien que mal que le taxi est de la même compagnie que le bus et que c'est "cheap". Mais on refuse de payer. Le clou du spectacle, c'est lorsque le chauffeur de taxi prend nos sacs, les met dans le coffre et ferme sur ma ceinture ventrale en explosant mon attache! Alors là, je fais scandale! J'arrive d'ailleurs à me faire rembourser la quasi totalité de mon trajet (soit presque 10€) arguant que je ne trouverais pas d'attache au Vietnam (et je n'avais pas tord!! 6 mois sans ventrale, ca valait bien 10€!! La galère après ca!!). Je dis donc qu'il est hors de question que je monte avec ce chauffeur de taxi, le chauffeur de bus en appelle un autre et on finit par capituler et monter avec, prêtes à faire un scandale quand il nous demandera de payer.

Une demi-heure de route plus loin et un compteur de taxi annoncant encore 10€, nous arrivons à ce qui semble être nos destination : un petit port. Le taxi sort nos sacs et s'en va! Sans nous demander d'argent! On ne comprend pas mais c'est plutôt une bonne surprise!

En attendant, il est 4.30am, et il fait nuit noir. Un peu plus loin, j'aperçois des gens. On va donc les voir pour savoir si c'est bien de là que part le bateau pour Cat Ba. On comprend (sans un mot d'anglais) qu'il faut prendre un passeur qui sera là à 5am. Plus qu'à attendre une demi heure de plus!

On prend enfin le passeur. Je sors mes billets pour payer et il me dit "cheap" et passe sans prendre d'argent! La REVELATION!!! "cheap" pour les vietnamiens du coin ne veut pas dire "peu cher " mais "free"/"gratuit"!! On aurait pu éviter une demi heure de prise de tête si on avait su ça plus tôt!

Arrivée de l'autre côté, on est trop tôt pour les navettes. Mais celles annoncées sont beaucoup plus chères que ce qu'indique le guide qui parle d'un autre quai. Je demande ce quai, les gens me disent que c'est à 10km, qu'on ne peut y aller. Ce trajet commence à me sembler loooong... Après recherches et un petit grand-père qui se met à me parler français, Nolwenn trouve une offre correcte. On saute dans un bus qui nous ammène bien à un quai une dizaine de kilomètres plus loin. Le temps que j'aille aux toilettes, le bateau a failli partir sans moi!

Après presque une heure de traverser, enfin, on débarque sur Cat Ba Island! (où les aventures ne sont pas finies...)

13 novembre 2014

SaPa

SaPa, lorsqu'il fait beau ca ressemble à ca: 

1404203592_sapa-vietnam-motorbike-tour Oui, c'est trop retouché donc non ce n'est pas ma photo!

 

SaPa est un petit village (devenu très touristique) perdu au nord du Vietnam. C'est un paysage très caractéristique de rizières en escalier et lorsque les rizières sont vertes, le paysage est vraiment superbe. Mon ami, Nus, a eu la chance d'y aller en septembre et ses photos font rêver...

Malheureusement pour nous, nous y sommes arrivées trop tard. Il fallait bien tenté! On ne peux pas prévoir la météo... Mais les quelques jours passé au centre, ca a été brume, pluie, re brume et vie dans les nuages. C'est sympa,hein, Nolwenn n'avait été dans les nuages qu'une fois, en Thaïlande... Maintenant, elle sait! Il fait froid, humide et on ne voit pas 10m devant soit. Ce qui est fort dommage lorsque l'on veut profiter de la vue environnante. Une ou deux pseudo eclaircies de ciel nous ont permis d'aller se balader un peu et de prendre quelques photos. Juste assez pour voir que le riz n'était pas vert mais que même sans cela, si la brume voulait simplement se lever, le paysage devait être magnifique...mais la brume ne nous a pas donnée cette joie. On a donc quitté SaPa sans vraiment visiter et profiter des environs. 

 

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DSC07607  DSC07613      DSC07637  Les premiers buffles vietnamiens

 

 

DSC07623     DSC07597 Balade "en famille" avec Clément et Cha

 

 

12 novembre 2014

SaPa Hope Center

Après ces quelques aventures, un bus nous dépose en dehors du village face au "SaPa Hope Center". Peter (pour son nom anglais), un vietnamien parlant assez bien anglais nous accueille. Il nous fait visiter le centre. Je ne m'attendais pas vraiment à ça. Le centre est loin d'être fini et ça me fait penser au wwoofing un peu à l'arrache fait en Amérique du Sud. Sauf qu'ici, il fait froid!

Visite du centre: 

         DSC07659    Welcome!             DSC07656 Une belle aération à coté du lit!         DSC07658 La bibliothèque.  

DSC07663  Table de cours du premier jour...    DSC07665 La cuisine ouverte! Devenue salle de cours.   DSC07666 La terrasse et sa magnifique vue brumeuse...

 

A peine arrivé un morveux (au sens propre!) nous saute dessus. On fait ainsi la rencontre de Cha, un petiot de 4 ans qui vit à coté du centre. son histoire est bien triste. Il vit chez son oncle qui ne s'occupe pas vraiment de lui.  u coup, il passe sa vie au centre. Le petiot a tellement besoin d'amour qu'il passe son temps collé à nous, à nous faire des bisous et des calins. Il baraguine un mélange de son dialecte et d'anglais mais comprend quand on lui parle en anglais.

Peter nous propose d'aller se reposer avant de manger tous ensemble à midi. Au repas, on rencontrera Mai, une vietnamienne venue aider pour 3 mois. Plus tard, en discutant plus avec elle, on apprendra que Peter à aider sa famille financièrement et qu'elle est "obligée" de venir l'aider bien qu'elle n'en a pas vraiment envie. Elle prépare les repas, fait la vaisselle pour le centre et aide Peter à je ne sais quoi...

Le lendemain, un autre français arrive : il s'agit de Clément venu aider pour 10 jours il me semble. Nous nous devions rester deux semaines.

Le premier jour, je donne un cours d'anglais à Mai et deux autres jeunes des montagnes. Le lendemain, ils sont plus nombreux à venir et le jour suivant encore plus. Cela me fait chaud au coeur. Clément s'occupe d'un petiot plus jeune et Nolwenn de Cha qui est indiscipliné. Ce n'est pas facile de reprendre tous les jours avec de nouveaux élèves mais ceux qui viennent sont motivés et heureux d'apprendre. L'anglais est pour eux une porte de sortie. Le parler peut leur permettre de devenir guide, avoir à faire aux touristes et donc rammener de l'argent et ne plus seulement exploiter les terres dans les montagnes. Devenir guide est l'une des meilleurs possibilités pour ces jeunes gens qui connaissent la montagne comme leur poche. 

DSC07646     DSC07648  Heure de cours

Malheureusement, après une heure, Peter met tout le monde dehors systématiquement. On devait travailler 3h par jour en échange, on s'est donc dis qu'il voulait qu'on aide à construire le centre aussi. C'est dommage. Surtout quand une journée on plante des pommes de terres pendant 45 minutes et c'est fini! On ne se sent pas très utile et je regrette de ne pas avoir pu faire plus de cours. 

De plus, Peter devient de plus en plus froid et distant. A part un diner où l'alcool de riz coule à flot et en shooter et où on essaye d'échanger avec les travailleurs locaux qui mangent là (j'ai d'ailleurs un ticket avec l'un d'entre eux...), Peter ne nous parle plus, nous explique rien et nous laisse livrer à nous même. L'échange culturel n'est vraiment pas là! Il parle à Mai en viet et nous oublie complétement!

Le troisième jour, il nous fait déplacer des parpaings! Pendant que Monsieur a les mains dans les poches, nous on se casse le dos pour construire un mur "décoratif" extérieur alors que les pièces à vivre ne sont même pas finies! Je ne comprends pas du tout cette logique! Nolwenn en profite pour laisser sa trace et fait de la peinture à l'interieur. 

DSC07655

Mais c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. On est mortes de froid dans cet endroit ouvert, sans feu, où on vit dans les nuages à 9° toutes la journée (ne parlont pas de la nuit!). Il n'y a aucun echange culturel vu que Peter ne nous parle plus. On dirait qu'il a abandonné son projet, c'est très etrange. Et on n'a pas envie de rester là, à ne rien faire ou se faire exploiter alors qu'on pourrait vraiment aider les enfants à apprendre l'anglais. C'est ainsi qu'on décide tous les trois, avec Clément, de partir avant le w-e. 

Je suis très décue de cette experience et très décue de laisser tomber les jeunes qui venaient de plus en plus nombreux. Mais à part une heure par jour, l'heure de cours, cette experience ne nous apporte pas grand chose de positif. On retourne sur le route!

11 novembre 2014

Départ vers Sa Pa ou lorsque les problèmes commencent...

Le trajet pour Sa Pa est long. J'avais appelé afin de reserver des billets de bus couchettes et pour arriver à une heure correcte le lendemain matin. 

Comme tout le monde, on avait été prévenues des taxis aux compteurs fous et autres arnaques très courantes. Le peu que l'on a pris le taxi à Hanoi, on a fait bien attention... et heureusement! En se rendant à la gare routière, on regarde le compteur avec Nolwenn, il va étrangement vite. Mais des fois, au départ ca va très vite ; j'ai toujours pas compris comment fonctionne un compteur de taxi! Mais là, il y a un problème... Je le dis au chauffeur de taxi qui me répond que non et me dit de parler à son superieur si j'ai un soucis. En même temps, je le vois presser un bouton sur le tableau de bord et sortir son portable. J'essaye d'expliquer le problème à une personne au téléphone mais deux etrangers essayant de se dépatouiller en anglais avec des accents plus que différents : mission impossible. Et bizarrement, le compteur nous semble tourner beaucoup lentement... On arrive à la gare routière. On paye un prix que l'on juge trop élévé mais le chauffeur nous propose juste de rappeller son boss si on est pas d'accord. Heu, oui mais non, ca mène à rien et on a un bus à prendre. Pour quelques euros au final, on se dit qu'on laisse tomber et on part. 

Arrivées à la station, on se rend comte que reserver des billets dans ce pays, ca ne sert à rien! On va donc pour acheter nos billets de bus mais... plus assez d'argent! On a pas pu retirer et on savait avoir assez pour taxi et bus mais le taxi nous ayant arnaqué... Le bus part dans la demi-heure qui suit... Et me voilà, en train de courire à travers la gare, à travers une 2*4 voies (en me mettant derriere un viet pour plus de sécurité! Pas encore la technique pour traverser la route!) pour arriver à des ATM fermés. Impossible de retirer de l'argent dans cette partie de la ville! Un taxi-moto propose de m'ammener plus loin mais je n'ai pas le temps. Je retourne voir Nolwenn que je trouve en pleine discussion avec une vietnamienne adorable qui nous sauvera cette partie du voyage. D'après mes recherches internet j'avais "reservé" avec la compagnie meilleure qualité/prix. Mais il y a une autre compagnie moins chère qui part aussi. Du coup, on achète les billets et on saute dans le bus!

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Le bus est confortable et on tripe bien avec une peluche trouvées à l'arrière. On ne le sait pas encore mais les complications commencent. Tout d'abord, dans le bus, un homme d'une soixantaine d'années se permet de me mettre la main aux fesses. Au début, je pense à un accident ; les couloirs sont étroits... La deuxième fois, Nolwenn l'a clairement vu et moi, je vois rouge. Je le menace d'une gifle, lui fait un gros doigt d'honneur sous le nez et m'enerve d'un tel manque de respect. Certains penseront que ma reaction est excessive. Peut-être. Ceux qui peuvent comprendre à quel point j'ai besoin d'être respectée et mon corps encore plus, comprendront mon manque de lacher prise. 

La nuit se passe pas trop mal. Le conducteur conduit comme un fou dans les routes de montagne et je me force à fermer les yeux et essayer de dormir pour ne pas être malade. Le bus arrive à 3am alors qu'il était prévu 2h plus tard. A l'achat des billets, en demandant l'heure d'arrivée (prévue à 5am donc), j'avais pris la précaution de demander si on pouvait rester dans le bus une ou deux heures de plus, le temps que le soleil se lève et que les premiers commerces ouvrent. Cela ne devait pas poser de problème. Mais cela en pose un à notre conducteur! Qui nous crie dessus. Je demande de l'aide à un viet qui parle anglais et qui va se renseigner pour nous : on peut rester dans le bus jusque 5am. Ce n'est pas 6am mais bon. Par contre, on doit récupérer nos sacs en soute. Je trouve cela un peu bête mais soit. On sort et lorsqu'on veut re-rentrer dans le bus, le chauffeur nous ferme la porte au nez!! Un autre étranger la bloque et lui rappelle qu'on a le droit de rester jusque 6am. Le chauffeur finit par céder mais nous ordonne de remettre nos sacs en soute (!!) et dit que l'on peut rester que jusque 5am. 

Finalement, on restera jusque presque 6am et parce qu'une personne voulait absolument sortir, sinon, on aurait pu rester plus longtemps vu que le chauffeur dormait profondémen en ronflant! Pourquoi tant de cris et d'histoires à 3am??

 

Il faut ici que j'explique que l'on est venues à Sa Pa pour profiter des paysages magnifques mais aussi faire un work exchange et donner des cours d'anglais à des enfants des montagnes et aider à monter un centre d'accueil. On marche pour trouver le centre où on doit loger. Les sacs sont déjà lourds à cause de la fatigue. Arrivée à l'auberge de jeunesse, on nous explique que le centre est à 5km en dehors de la ville, qu'on peut y loger gratuitement mais que sinon, si on veut rester à l'auberge on doit payer. Bon, on ne va pas payer pour l'auberge et le bus tous les jours, faut être logique. En attendant, on fait la connaissances d'une charmante villageoise des montagnes en tenue traditionnelle et de ses deux filles qui parlent parfaitement anglais. Elle travaille pour le centre. Il est décidé que l'une des filles nous accompagne au bus pour y aller. Entre temps, on va se balader, prendre un café vietnamien et faire un petit tour sur la place du village où des dizaines de femmes en tenues traditionnelles essayent de vendre des trekking tour à des touristes...

La petite fille nous accompagne comme convenu au bus et nous explique que l'on peut prendre un taxi si l 'on veut mais que c'est plus cher. D'ailleurs en voilà déjà un "taxi" privé qui s'arrete à notre hauteur. On refuse : on ne veut pas payer 4 fois plus cher pour rien et il vaut mieux savoir comment les bus fonctionnent si on a envie ou besoin de retourner au village à un moment. A l'arrêt de bus, on va de surprises en surprises. Mais pas de bonnes!  Les tarifs sont affichés et des "taxi" essayent de nous embarquer en multipliant le prix du bus par deux. Le plus fort reste un jeune homme, la vingtaine, qui vient nous voir et nous dit "je vous le fait au prix du bus : 30 chacune!". Quand on sait que le bus était à 18 chacune et que l'autre chauffeur de "taxi" présent venait de négocier à 20 chacunes, on a rit! La petite avec nous a éclaté de rire devant une telle arnaque! Ce qui n'a pas été du tout au gout du jeune homme qui s'est mis à l'engueuler sévèrement. La petite avait tellement peur, se reculant derriere moi. J'ai été choquée par tant de mechantée envers une gamine de 9-10 ans. Juste parce qu'elle essayait de nous aider et pas de nous arnaquer...

Deux arnaques en moins de 24 heures et un manque de respect pour l'etranger, simple "dollars sur pattes", font que je n'apprécie pas cette partie du voyage.... L'arrivée à Sa Pa mais pas terrible mais enfin nous voià au  "SaPa Hope Center" où l'on doit rester deux semaines. 

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