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Imaginer ma vie ...
16 septembre 2014

Attention : article vulgaire!

J'ai pris le temps : trois jours.... avant d'écrire cet article pour ne pas le faire sous le coup de la colère, de l'émotion et prendre le temps d'analyser mes sentiments.

Malgré cela, je peux déjà vous prévenir : je vais être vulgaire. Car je ne peux pas raconter cette aventure sans l'être. Alors désolée, d'avance, ce n'est pas beau les gros mots et j'essaye de les utiliser au minimum mais la vulgarité de mon langage reflete la vulgarité de la situation...

 

Il y a donc quelques jours, j'ai profité du magnifique soleil breton pour bronzer à la plage. Je me suis posée à un endroit que l'on appelle la "piscine" ou le "plan d'eau" qui est, comme son nom l'indique, un plan d'eau coupé de la mer (de la rivière en l'occurence) et qui est un lieu de prédilection pour les familles en été. L'école ayant repris, je me suis surtout installée au plus près du boulot de ma soeur, l'attendant pendant sa pause.

Pas grand monde à l'horizon. Deux-trois personnes dans l'eau, un couple de vieux à coté de moi, un autre qui met ses pieds dans l'eau, rien d'anormal. Pas d'enfants, je me met top-less comme ça m'arrive assez réguliérement. 

Ma soeur arrive, on blablate, scéance photo, blablabla, et une petite dame, la soixantaine, passe à coté de nous et nous dit cash :  "Attention, le mec là-bas est en train de se branler en vous regardant...". Je demande pardon, l'a fait répéter, pense avoir mal-entendu, hallucine, mais elle répète bien la même chose. J'avais bien remarqué que ce petit "vieux" (grosse soixantaine) qui avait les pieds dans l'eau quand je suis arrivée s'était posé pas très loin, au bird du chemin, et je m'étais même demandée s'il matait pas un peu. Mais bon, malgré tout mes problèmes, je suis assez consciente pour savoir que si/quand j'enlève le haut, certains vont regarder et se rincer l'oeil... J'essaye de continuer de mener ma vie. C'est déjà bien assez compliqué.

Je demande à ma Pitoune de changer de place avec moi pour être dos au mec et qu'elle puisse l'observer plus facilement. Deux minutes plus tard elle me dit "Il a sa main dans son calebar!" ; "Tes sure??", "Mais oui!!". 

Ni une, ni deux, j'enfile mon débardeur et vais le voir et lui demande si on ne le dérange pas, s'il a besoin d'aide. Je suis furax. Il est... con. S'excuse, me dit qu'il part. Je fais un scandale levant bien fort la voix pour que les gens autour m'entendent . Mais il n'y a personne. Je l'insulte, le menace d'appeler les flics, lui dis que la petite est mineure (ce n'est plus vrai mais on s'en moque), que c'est un malade... Bref. J'ai très très trèèès envie de lui coller ma main dans sa gueule et mon pied dans ses couilles (j'avais dis que je serai vulgaire! Désolée!). Je sais que je serai en tort si je fais ça et je sais aussi que si je tape, cet abruti prendra pour tous les autres et je ne suis pas sure de pouvoir me controler une fois le premier coup parti. Dois-je encore préciser que me battre ne me fait pas peur et même que j'aime ça...? 

Le mec s' en va à pied, short et chaussures dans les mains. Je vais refaire un tour pour être sur qu'il ne mate pas de derriere les buissons. Je ne sais pas vraiment pas comment il est parti. J'aurai du faire attention à s'il prenait une voiture, noter une plaque d'immatriculation mais je n'y ai pas pensé.

J'étais tellement ernvée, dégoutée. Que cela puisse se passer, en plein jour, sur une plage normalement fréquentée, lui au bord du chemin pieton, la plage des enfants en plus...

 

Malgré tout, j'ai tiré du positif de cette mésaventure. Du moins, j'ai vu un changement en moi. Il y a quelques mois encore, cela m'aurait beaucoup touché, je me serai sentie mal, salie, peut-être en tort. Aujourd'hui, même si ces pensées m'ont traversées l'esprit, je sais que c'est lui le malade, lui qui a un problème et qui devrait se poser des questions. 

Cela rejoint un petit peu mon dernier article. J'ai quitté les Antilles sur/avec/à cause d' un gros échec personnel mais rentrer en France m'a finalement permis d'aller mieux. Je le sais, j'en ai la preuve et rien que pour ça, pour cette évolution, quitter St Martin n'était pas un échec mais une sage décision pour mon bien-être. Je sais aussi que ce bien-être va et vient par vague. C'est déjà une bonne chose que cet incident ne l'ai pas trop ébranlé. Il faut continuer... 

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