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Imaginer ma vie ...
8 avril 2014

Dernières semaines avant départ

Je quitte les Antilles un jeudi. J'avais dis vouloir finir à la pizzeria le vendredi précédent pour avoir du temps tranquille, le w-e en famille...

 

Je devais travaillé du lundi au vendredi à la pizzeria (enfin même depuis le jeudi précédent non stop en fait). Mais le lundi, migraine. Je rentre au milieu de mon service. Mardi, j'annule. Mercredi, je me fais renvoyé à la maison à cause de ma (sale) tête. Le jeudi, j'appelle : je ne travaillerai plus. J'ai donc passé ma dernière semaine complète aux Antilles au lit. Du lundi au jeudi avec un début de mieux le vendredi. Je n'ai pas su ce que j'ai eu. Migraine, maux de tête, grosse fatigue et courbatures. Tout le monde a pensé à la dengue mais même si j'étais mal en point, la dengue m'aurait mis dans un état encore pire.

 

Le vendredi soir, allant un peu mieux et ne travaillant donc pas, les voisins nous invitent. Le vieux rhum et les tit punch me revigore. Samedi, le mal de tête est du à la fatigue et je le sais. Dimanche, les enfants sont à un anniversaire. Les avantages de l'école normale : une vie sociale et des copains. Avec Peggy et David, on décide d'aller marcher. Article à suivre pour ma découverte du Pic Paradis.

 

En début de semaine, un cousin de Steve arrive. Les apéros s'enchainent, les histoires de couples aussi. Pas facile du tout d'essayer de temporiser, d'aider et de savoir qu'on part dans 3 jours.

 

Les derniers jours passent donc... Rangement, ménage, envie de rien, de plage, de bronzage... C'est ce que je fais, tranquillement...

 

Jeudi arrive. Dernier repas, un délicieux tartare de thon comme je l'adore. Un café, un bisous au téléphone à ma sœur et l'aéroport. Ce n'est vraiment pas un adieu. A peine un au-revoir. Mais un vrai. Pourtant aucun de nous n'a l'impression que je « pars ». C'est plus comme si je m'en allais en vacances pour me sentir mieux et que j'allais revenir. Comme si de nous être dit un vrai « au-revoir » une fois et d'être revenue, parraissait être la norme maintenant. A bientôt donc. Quand la voix de David commence à se serrer malgré tout, les larmes s'approchent dangereusement de mes cils et je me tourne vers la porte d'embarquement.

 

A bientôt.  

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