Pisac- Cusco- Lima- Madrid - Paris – Auray : retour en France

De Pisac, il me faut une demi-heure pour rejoindre Cusco. Je suis plus tôt que prévu. Je partage un taxi avec deux femmes et rejoins l'hostel à pied. Une belge peint des T-shirt. Je discute avec elle, vérifie mes mails une dernière fois, refais mes sacs correctement et me dirige vers la gare routière.

Je suis bien en avance et me pose dehors à lire un moment. J'ai 22h de bus pour aller à Lima... Ca faisait presque longtemps que je n'avais pas fait autant de bus. Surtout seule. Mes places préférées à l'avant étant prises, j'ai pris une tout à l'arrière, là où il n'y a personne. J'ai la bonne suprise de découvrir que non seulement on peut régler la clim mais aussi la son ! En plus, vu que je suis près des sièges réservés au personnel, je remarque deux prises electriques. Je vais pouvoir utiliser mon ordi !

Je m'installe donc tranquillement. Au bout d'une heure, un membre du personnel vient me voir et me demande si je veux aller en bas. Comprenez : « être surclassée  dans les sièges cama ». Carrément que je veux ! Je me retrouve ainsi en bas, dans les sièges cama (plus larges et qui s'allongent plus), avec une couverture et un oreiller, enfin même deux car j'ai deux sièges pour moi, tout devant et donc juste devant l'écran de TV. Que demandez plus ! Ha si, les prises electriques sous mon siège que je n'avais jamais eu/vu dans des cama que se soit au Chili ou en Argentine. Le manger ets aussi moyen que dans les autres bus mais je ne mange pas donc pas de problème !

Arrivée à Lima vers 2pm. Mon avion décolle à 7pm, j'ai donc tout mon temps. Mais avec mes sacs difficile d'aller visiter la ville. Je décide donc d'aller à l'aéroport attendre tranquillement. Prendre le taxi est toute une histoire. Il faut un permis special apparament pour entrer dans l'enceinte de l'aeroprt et au moins 5 taxis me refusent. Enfin, l'un d'eux accepte et me montre la fameuse carte. Mickael, le chauffeur est jeune et je semble lui plaire. Ce qui ne me rassure pas vraiment d'ailleurs à un moment. Arrivée, je réalise que, malgré tout, il me dépose en dehors de l'enceinte de l'aéroport et bien que l'ayant fait répéter le prix deux fois en m'installant, il me demande beaucoup plus. Pas si sympathique que ca finalement. Je ne suis pas contente et paye la somme au milieu de ce qu'il em demande et ce que je suis sure qu'il m'a dit au depart.

Attente sans rien de spécial et j'embarque. Je fais la connaissance de ma voisine péruvienne qui ne veux pas causer et met ses boules quies. Ok, message reçu ! Mais je discute avec une anglaise de l'autre coté de la rangée. Sympathique mais avec un accent de fou ! Le repas est servi et je mange enfin un peu. Je sens la migraine pointée sans manger... Par contre, mon siège ne s'abaisse pas et c'est pas du tout confortable pour dormir. On a tout de même 11h de vol. On me change de siège. Mais le repas passe mal. Très mal. Je me tords de douleurs de nouveau et dois demander des medicaments aux hotesses qui, pour cela, doivent appeler un medecin au micro. Ou, comment se retrouver allonger à l'arrière de l'appareil à me faire ausculter par deux hommes inconnus. Ils me donnent un medicament en me disant que si ca ne passe d'ici une heure, c'est piqure. Heureusement, je me sens un peu mieux rapidement et reussi à m'endormir quelques heures jusqu'au petit dej.

On atteri un peu plus tard à Madrid. Je n'ai pas ma carte d'embarquement pour ma correspondance et une hotesse me met dans une file d'attente où j'attends 40 minutes pour qu'on me dise que je dois aller dans un autre terminal. Je suis enchantée. Je repars, traverse tout l'aeroport, le terminal 4, le 2 et arrive enfin a avoir ma carte d'embarquement. Pas d'internet gratuit. J'aurai bien voulu consulter mes mails et savoir si c'était tout bon pour mon couchsurfing à Paris.

Dans l'avion pour Paris, je fais la connaissance avec ma voisine, une bretonne, la cinquantaine, qui a fait l'aller-retour à Madrid dans la journée pour le boulot. Je récupère mon sac sans problème, consulte internet et me dirige vers chez Baki qui est mon host Cs pour la nuit.

Orly-val, métro et je me retrouve devant chez lui. Mais personne ne repond ! Je taxe un téléphone dans la rue et il me dit qu'il ne rentrera que d'ici une ou deux heures (il est 9pm), qu'un ami va venir m'ouvrir. Ce qui se passe. Voilà, comment je me retrouve seule dans un appart inconnu à Paris un mardi soir. Une bonne douche sera mon premier plaisir et je m'installe sur le canap avec mon sac de couchage devant un film. Finalement, Baki ne rentrera pas avant minuit ! On fait connaissance pendant une bonne heure et dodo. Le lendemain, je pars en même temps que lui à 9am. J'ai un billet de train pour 5pm, mais pas le courage d'attendre plus. Envie de rentrer. J'ai de la chance, j'arrive à changer mon billet 10 minutes avant le train de 10.08. Re taxage de telephone pour prevenir mon père et à 1.30pm, je suis enfin en gare d'Auray et en direction de la maison.

Le voyage fut long. Je suis soulagée. A « la maison ».