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Imaginer ma vie ...
27 janvier 2014

Réflexions sur « mon paradis »

Un article de Kenza m' a forcé à penser à un point que j'essayais d'esquiver depuis plusieurs jours voir semaines. En lien avec mon article précdent, je réfléchis beaucoup à mon prochain voyage qui est censé être le « dernier » et après lequel j'ai envie de me poser.

 

N'ai-je pas toujours pensé que mon paradis c'était ces plages de sables blancs/cocotiers et mer turquoise ? J'en ai eu le premier aperçu à 20 ans en visitant les îles du Salut au large de la Guyane. Depuis, je rêve de ces paysages, du soleil, de la chaleur, de la mer toute l'année.

 

Déjà en octobre en quittant la Suisse pour aller au Mexique, puis aux Antilles, je savais que quelques mois de chaleur m'attendait et j'étais heureuse à cette idée. Mais bizarrement, en regardant les jolies couleurs d'automne qui s'intallaient, je savais que je n'allais apercevoir que le début de la saison. Et, là, je me suis dis que je reverrai peut-être la neige cet hiver et puis une saison d'été en Europe (normalement) et à nouveau un départ à l'automne vers ce que je pensais être potentiellement mon paradis, vers Mooréa, ses plages de sable blanc, ses cocotiers, « mon » rêve d'île au milieu de nul part. Cette pensée, déjà, me faisait un petit quelque chose. J'aime la nature, ses couleurs. Vivre sous les tropiques est aussi synonyme d'avoir le même paysage sous les yeux toute l'année...

 

Du coup, je réfléchis, je pèse le pour et le contre ; pense à tous les lieux par lesquels je suis passée et plus particulièrement ceux où j'ai pensé m'installer... La Suisse avec ses lacs et montagnes pourrait remplacer la mer. Sucre, que j'ai adoré mais justement trop loin de la mer ou même d'un lac. Christchurch, ville-jardin colorée proche du bord de mer.

J'ai besoin de nature, de chaleur, de paysages différents et d'eau (mer, éventuellement lac).

 

Du coup, Saint Martin, qui pourrait être mon paradis d'avant pour le soleil, la mer, les plages, les différentes cultures ne me satisfait pas entièrement. Je sais que c'est aussi (et, certainement, surtout) lié à mon état d'esprit du moment et pourtant, cela me fait réaliser où sont mes priorités. Oui, j'ai envie de chaleur, de mer turquoise mais j'ai besoin de me sentir en sécurité et bien dans mes baskets pour explorer les lieux.

Je revois donc mes critères de choix dans mon futur lieu d'habitation...

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Commentaires
L
Kenza: "forcer" est un bien grand mot. Et il faut bien que j'y penses de toute manière! Et merci pour le lien du blog!<br /> <br /> <br /> <br /> Claire: Je suis d'accord avec toi. Et mes sentiments du moment confortent l'idée que les "people" sont plus importants que le "place". A suivre...
C
J'ai eu l'habitude de dire "it's not about place, it's about people" mais y a les deux forcément... <br /> <br /> J'ai hâte de voir où les réflexions vont te mener...
K
Pardon de te forcer ! Par contre j'ai vu passer quelqu'un sur les blogs qui est installé à Tahiti, je te retrouve ça :)
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