Etre là...

Je suis en Bretagne. Après avoir changé d'avis une dizaine de fois : " j'y vais", "je reste en Suisse", j'ai osé demander à rentrer en Bretagne.

Jeudi, quand j'ai pris mes billets, ma soeur allait mal. Peu dormi de la nuit, elle avait en plus une angine et devait chuchoter au téléphone. Elle avait mal, plus le droit aux perfs et pas encore aux medicaments. Je ne supportais plus d'être si loin. Je me disais que je ne ferais pas grand chose de plus ici mais juste envie d'être près d'elle, d'être là si besoin, d'être toujours là comme je le lui ai toujours dis. Elle ne sortira normalement pas avant, au mieux, mardi et se prepare à passer son anniversaire à l'hopital. Alors, j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai demandé à Peggy si je pouvais rentrer. Le stress, la pression, j'en avais les larmes aux yeux. 

Après une concertation avec David et un petit besoin de s'organiser, ils partent pour le w-e vendredi en me laissant avec les enfants et je pars samedi matin. Vendredi à la pause, Nolwenn m'appelle. Elle va un peu mieux mais ce n'est toujours pas ca.  Le moral n'est pas là. A 11h, elle me rappelle. Je décroche paniquée. Bonne nouvelle: elle sort pour le w-e!! Est-ce toujours necessaire que je rentre? Elle me dit qu'elle devra sans doute y retourner lundi... Je ne peux pas me faire rembourser mes billets. Je pars. 

Voyage sans belle rencontre.Un café avec Sam avant de partir. Je suis triste de rentrer car Nolwenn ne va pas très bien ; je suis heureuse d'être près d'elle sous peu. Malgré les perches de mon père, la gaffe de ma meilleure amie, la surprise est totale lorsque j'arrive à la maison. 10 minutes de calins qui font du bien. 

Le w-e passe au rythme des maux de têtes et des siestes de l'une et de l'autre. 

Lundi, on retourne à l'hôpital. On voit une autre pediatre. Elle s'en moque royalement, nous envoie à moitié bouler et nous dit de téléphoner le lendemain pour prendre contact avec la pediatre qui l'a suivie. Lundi, c'est aussi son anniversaire. Mal à la tête en rentrant de l'hôpital, Tit Bout fait une sieste de 3h durant lesquelles je ne chome pas: course pour mon père, pharmacie pour Nolwenn, visite à mes grands-parents. De retour, je décrète qu'il est temps qu'elle se lève. Après cette longue sieste, elle va mieux et on peut profiter de sa journée d'anniversaire. Experimentation de desserts avec des Nounours guimauve suivant le petit livre recu à noël. Ma grand-mère et mon frère viennent prendre l'apero. Tout petit comité pour une fois mais tant mieux pour la tête de Nolwenn. Elle va très bien malgré une grosse hausse de tension. On rigole. On fait des pâtes. On mange nos desserts avec 16 bougies dessus. 

On est le lendemain. Nolwenn a passé une très mauvaise nuit. Ca ne passe pas. On retourne à l'hôpital. Re-hopitalisation? Retour à l'école demain? Elle n'est pas en état de suivre les cours. L'hôpital n'a pas l'air de vouloir la garder plus longtemps et de chercher ce qu'elle a. Rester des semaines, des mois à la maison à tester et shootée par les medicaments sembleraient être la "solution". On en est tous ravis. 

Comments

[Bubulle]

Merci Claire...

[claire]

:( ça ne fait pas grand plaisir à lire.

Mais tout de même heureuse que tu es pu y aller. C'est beau d'être là pour ceux qu'on aime...

courage à tous pour la suite