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Imaginer ma vie ...
21 septembre 2011

"L'homme qui voulait être heureux" - Introspection

Je viens de finir ce livre de Laurent Gounelle, avec pour phrase d'accroche (y a certainement un nom plus littéraire mais je ne le trouve plus) "Ce que l'on croit peut devenir réalité".

 

Synopsis:

" Imaginez...

Vous êtes en vacanes à Bali et peu de temps avant votre retour, vous consultez un vieux guerisseur. Sans raison particulière, juste parce que sa grande réputation vous a donné envie de le rencontrer, au cas où...

Son diagnostic est formel : vous êtes en bonne santé, mais vous n'êtes pas...heureux.

Porteur d'une sagesse infinie, ce vieil homme semble vous connaître mieux que vous même. L'éclairage très particulier qu'il apporte à votre vécu va vous entraîner dans l'aventure la plus captivante qui soit : celle de la découverte de soi. Les experiences dans lesquelles il vous conduit vont boulverser votre vie, en vous donnant les clés d'une existance à la hauteur de vos rêves."

 

J'avais entendu parler de ce livre, je ne sais plus où. Quand je l'ai vu dans la bibliothèque de Peggy, enfin celle de ma chambre en l'occurence, je me suis dis que c'était l'occasion de le lire. Ca se lit vite. Très vite. Sans doute car le style n'est pas réellement recherché. Et j'ai presque envie de dire, le contenu non plus. A part "vous pouvez avoir ce que vous voulez si vous vous en donner les moyens" ce livre ne dit pas grand chose. Et j'ai pas besoin d 'un bouquin pour m'apprendre cela.

 

Malgré tout, un point du livre m'a interpellé et j'y ai pas mal réfléchi durant ma balade de cette après-midi. A un moment, le vieux sage demande à son jeune disciple d'écrire sa vie rêvée. S'il pouvait tout faire, tout avoir, que serait cette vie? Il veut par là lui montrer que tout rêve est accessible. L'optimiste que je suis ne dira pas le contraire même si y a deux-trois points que j'argumenterai volontier avec ce vieux sage imaginaire.

 

Alors, je me suis prise à imaginer ma vie rêvée. A quoi ressemblerait-elle?

Pour cela, il faut savoir ce qui me rend heureuse dans la vie. J'en ai un peu parler avec Isa avant de partir. Enfin, la question soulevée avec elle etait plutôt "qu'est-ce que j'attends d'un mec?" Réponse: de l'affection et qu'il aime autant que moi voyager. Voilà au final les bases chez moi. Pour être heureuse, on pourrait dire que j'ai besoin de deux choses (enfin je crois) : de voyager et d'amour au sens large.

Ces deux notions englobent tout un tas d'autres qui participent à mon épanouissement. Par les voyages, il y a la decouverte, de paysages, de cultures, de modes de vies. Il y a aussi les rencontres, très importantes. L'affection dont j'ai besoin peut renvoyer à une multitude de petites choses. Les bisous, les calins, bien sur. Mais aussi les petits gestes: la main sur l'épaule quand j'embrasse une personne que j'apprecie, les hugs de mes amis anglo-saxons. En repensant à mes expèriences récentes, l'amour, l'affection que je recois peut aussi plus "subtil" comme tout simplement les sourires ou calins d'un bébé, d'un enfant.

La première pensée qui m'a traversée l'esprit quand j'ai voulu répondre à la question initiale de ce developpement a été  "un amoureux". Mais bon, avec le sous-entendu "un homme qui m'aime et que j'aimerai pour toute la vie et blablabla"... Mouai. Là, j'ai comme un doute du coup. Car si j'ai besoin d'affection, d'amour disons-le, j'ai besoin ou très envie d'un homme qui m'aime. Je ne suis pas faite pour le célibat. Malheureusement. Cependant, avant d'être heureuse en couple, il faudrait que je (re)apprenne à faire confiance. Et ça, c'est pas près d'arriver. Après un (même deux) amoureux qui m'ont brisé le coeur et trahis, je crois que la confiance ne va pas revenir de sitôt pour moi.

De cette envie d'amoureux idéal, découle l'envie d'un bébé. J'ai toujours eu envie d'un premier bébé avant 30 ans. A 25(+1), il va falloir se "dépécher".

Du coup, qu'ai-je dans ma vie actuelle et est-ce que j'en suis heureuse? Ma foi, j'ai envie de dire oui. Je ne vois pas de raisons d'être malheureuse. Je voyage, découvre, rencontre un peu partout à travers le monde. J'aime ça et je ne suis pas prête d'arréter. Alors, quoi? un amoureux? Certe, ca ferait plaisir. Mais je ne crois pas que ce soit ce dont j'ai envie là tout de suite. Je commence enfin à apprécier le fait d'être célibataire. Je ne dis pas ne pas avoir apprécié certaines de mes rencontres depuis quelques mois. Il y a eu celui/ceux qui m'ont fait comprendre qu'on pouvait être bien avec d'autres personnes, dans d'autres bras. Il y a celui avec qui je suis juste bien. On sait que ca ne menera à rien. On attend rien. Mais on profite. Il y a aussi celui avec qui je me dis "et pourquoi pas?" mais pour qui finalement c'est pas si simple pour des raisons logistiques ou autres.

Finalement, cela m'ammène à me remémorer les ou plutôt la raison de mon départ. Je serai curieuse des réponses de mon entourage à cette question. Je suppose que certains répondraient que je fuit une vie. Ce n'est peut-être pas faux. D'autres diraient que je veux voyager. Pas faux non plus. Mais tout cela, j'aurai pu le faire ailleurs, à Londres notament. Ville adorée où j'aurai été entourée et, en particulier, par ma meilleure amie à un moment où je suis "moins forte". La vraie raison, celle qui fait que je suis venue en Suisse, qui fait que je me suis engagée à vivre sur un bateau avec des inconnus, coupé en partie du monde et d'internet, c'est un travail à effectuer sur moi-même. J'ai besoin de beaucoup d'amour. Pas besoin de diplôme de psy pour savoir d'où vient le problème. Cet amour, affection ou peut importe le nom, je le cherche principalement auprès d'un amoureux d'où ma quasi impossibilité à rester seule. Je le recherche aussi auprès de mes amis que j'harcèle. En partant, j'ai envie d'apprendre à vivre "seule". J'imagine le rictus de certains (si on m'a lu jusque là). Certe, je ne suis pas "seule", je vis avec quatre personnes. Mais je serai "seule" dans le sens, mon sens, où je n'aurai pas mes amis proches et pas de chéri. Je veux et dois apprendre à vivre sans dépendre de personne. Alors, peut-être, j'arriverai à m'ouvrir à nouveau, à refaire confiance et à créer la relation qu'il me manque dans "ma vie rêvée".

 

En attendant, j'ai quelques mois devant moi. Je pense déjà changer. J'apprends. J'ai du mal avec la solitude et recherche des amis. Mais ne chercherait pas de chéri. Je sais déjà que se serait possible. Mais pas envie, pas maintenant. Et envie de garder une rencontre tendre dans mon coeur. Parfois, il ne faut pas longtemps pour se sentir bien.

Voilà, au final, je suis heureuse de ma vie. Et je pense qu'au lieu de rêver une vie totalement differente et utopique, on peut déjà vivre la sienne, se la créer comme on veut. J'imagine la mienne, je la vis et tout va bien dans le meilleur des mondes (ou presque!). Ce n'est pas le "Monde de Marie" mais la "Vie de Marie!"

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