Comme une fin d'été...

Je n'ai vraiment pas pris le temps d'écrire beaucoup cet été. Bon, en même temps vu les horaires de fou que j'ai eu, ce n'était pas facile.

L'été est fini ; une nouvelle aventure commence.

Le mois d'Aout est passé rapidement tout en étant interminable. Les heures furent longues lorsqu'on a tous craqué à la crêperie, que ce soit Mathieu, Morgan ou moi. Je ne supportais plus la musique bretonne qui passait en boucle, les clients, les aoutiens si pénibles qui veulent le beurre et l'argent du beurre... Même mon boss dont je ne supporte vraiment pas la façon de travailler. Sans parler de sa façon de "gérer" le stress. Et être malade le w-e du 15 Aout, c'est dur.

Le fin de saison sonne le commencement d'autre chose. La mère (re)partie, seule à la maison avec ma Pitoune et le Père pour préparer la rentrée scolaire, mon anniversaire...

Une soirée de fin saison où on finit tôt. Le boss fait pêter le champagne (du bon d'ailleurs!) alors que des habitués nous offre des rhums arrangés. Sur la terrasse, ca sent la fin. Une suite de soirée chez mon frère et une nuit en boite pour boucler la boucle. Y remettre les pieds et me dire que non, vraiment, je ne me souviens de rien. Mais aussi parler à des gens, des amis de mon frère et me rendre compte que je ne suis pas la seule qui ait eu des problèmes ce soir là. Les petites choses dans les verres semblent se multiplier. Et finalement, d'en parler, ne pas être "seule" , surmonter ma peur pour retourner dans ce lieu, je me sens mieux. Parler avec L. qui ne se souviendra certainement de rien vu son état en fin de soirée. Le regretter un peu car je n'ai plus de copain coloré avec qui partager les bons et moins bons moments.

L'apéro traditionnel d'anniversaire où seules ma grand-père et une tante font le déplacement. Les autres membres de la famille sont injoignables/ne se donnent pas la peine de répondre/"c'est la rentrée scolaire" (rayer la mention inutile). Mais ce n'est pas grâve. J'invite mes amis et ca fait encore plus plaisir de pouvoir boire un dernier verre avant de dire au-revoir.

Le dernier soir. Un apéro en terrasse face à St Cado avec le Branleur. Le repas de moules (je retiens, mauvaise idée avant un voyage) et pizza avec mon père. Le dernier verre qui se transforment en plusieurs au Coota avec Raoult et Nadège. Rentrer à minuit quand je veux me lever tôt pour finir mon sac et aller boire un dernier café chez Mémé. Je pars pour 10 mois, peut-être un an, peut-etre plus.

Cet été aura sans doute été le plus difficile de ma vie que ce soit physiquement ou moralement. Trop d'heures, un corps trop faible, les migraines, le moral, la mort, la maladie, les anciennes histoires et les nouvelles...

"En Suisse, tout ira mieux" dixit Greg. J'y crois.