Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Imaginer ma vie ...
16 avril 2012

Saint Martin, Antilles (3)

Semaine 2 :

 

Compte rendu un peu en vrac de cette deuxième semaine. Avec les oublis de la semaine une.

 

Alors de dimanche à mercredi, on a squatté sur le bateau qui était au chantier. Comme je l'ai dis, pas de sanitaires, surtout pas de toilettes et ca c'est le pire. Pas de cuisine, on mange au restau, sandwish... Pas d'eau courante. Pas de douches donc, pour ça il y a la marina heureusement ! Bon, trois jours comme ça, on survit mais faudrait pas trop long.

 

D'ailleurs, au restau / sandwisherie, on rencontre deux enfants qui font copains avec les garçons. Ils s'appellent Maël et Alice, comme mes cousins! Papa breton. D'ailleurs ici aussi, on m'a dit qu'il n'y a que des bretons ! ^^

 

Au bar, la flibuste, où on va prendre nos cafés, squatter la connexion internet et avoir des toilettes décents, j'entend un jeune couple parler et discute avec eux. Ils font du bateau-stop pour rentrer en métropole.

 

Lundi soir, testage de spécialité locale dans un restau local : Chez Coco, je mange des crevettes créoles...

 

Mercredi, on met le bateau à l'eau. Enfin ! Il devait y être mis le vendredi, puis lundi, mardi... Impressionnant la mise à l'eau malgré tout. On est soulevé alors qu'on est encore dedans. Ca fait comme un tremblement de terre. Sur le coup, j'ai eu bien peur. Le temps de comprendre ce qui se passe. Il faut deux « tracteurs » pour tirer/tenir le bateau. Mais une fois à l'eau, problème : la vanne babord ne fonctionne pas. En gros, c'est le circuit de refroidissement du moteur qui ne fonctionne pas. Embetant. On doit attendre que le monsieur qui a bidouillé le moteur revienne pour jeter un œil. Finalement, après plus d'une heure, on peut enfin partir et se poser quelques 200 mètres plus loin au port.

 (Mes photos ont disparus!!! :-( )

 

Dans les tentatives de sport et joie de la mer, on notera un après-midi « bouée », vendredi. Une espèce de grosse bouée est tirée par l'annexe du bateau. Je m'explose dans l'eau, me griffe et me fais un gros bleu au bras. Normal. Je tente ensuite le wake-board. Sorte de ski nautique mais avec une planche type snow board. Mouai, pas gagné ! Malgré l'aide de David, plus de forces, impossible de me lever ! Abandon !

 

 

Samedi, je dois dire que l'agressivité de Mathieu me tape un peu sur le système et je décide d'aller me changer les idées et faire une longue marche en ville. Même enfiler mes baskets, c'est pour dire la motivation ! Après avoir tourné un peu, je me dirige vers le marché avec la mission de trouver des avocats « comme chez nous » pour faire du guacamole. Ici, les avocats sont plus gros et d'après Peggy, sucrés. Bref, je m'arrete à un stand et déguste des rhums arrangés. 10am, normal. Je continue le marché.

IMG_7164

Et retombe sur un autre stand de rhum où je me fais interpeller par le vendeur. « Une petite dégustation mademoiselle ? ». Ma foi... Je me retrouve ainsi à discuter et échanger les verres avec Chloé qui est à coté de moi. Chloé a 22 ans, étudie à Brest et est en stage ici pour deux mois. On passe finalement la journée ensemble. Ni elle, ni moi ne connaissons beaucoup de monde ici et ca fait du bien de discuter avec quelqu'un d'autre. On mange et décide de partir à l'ascension du Fort Louis qui surplombe la ville. J'ai appris le lendemain que ça été la journée la plus chaude depuis que j'étais là. 40° à l'ombre à 3pm et on s'est fait la montée à 1h30. Folles ! Et on a cramées ! ^^

 IMG_7168  IMG_7176  IMG_7172  IMG_7166  IMG_7165

On va à la plage.

IMG_7181  IMG_7185

On cherche un bar sympa pour sortir le soir mais rien de bien sur Marigot. Finalement, un serveur, Doc ou Jean-Michel, la cinquantaine, grande gueule, nous propose de nous sortir en boite si on mange dans son restau. En s'en sort pas trop mal : pour le prix d'une pizza chacune, on se fait offrir un planteur, un rhum arrangé et un 'tit punch, plus l'aller-retour en boite avec Doc. Sympa !

 

Alors la boite, ca valait le coup d'oeil !! « Comme dans les films » m'a dis ma sœur à ma description au téléphone et c'était ça. Une boite à ciel ouvert, sans mur. Juste des colonnes pour supporter les lumières. Tout blanc. Ouvert sur la plage avec de gros sièges en osier de plus d'1m50 de diametre et des coussins énormes dessus. Superbe. L'eau est délicieuse et on ne resiste pas à une baignade en pleine nuit. Cholé a son maillot, moi pas. Même pas de soutif. Faut dire qu'ici le soutien-gorge et les chaussures ont disparus de ma vie... On se baigne...avec les garçons rencontrés plus tôt.

 

Alors les garçons, faut en parler quand même ! (pour changer!). Vincent, plutôt sympa, flashe sur Chloé qui a un copain. Dommage car il est pas mal et semble plutôt gentil. Edouard...comment dire... la suffisance même. Une caricature à lui tout seul. 7 ans en tant que « G.O. » dans des Club Med à différents coin de la planète ont fait de lui (s'il ne l'était pas avant) le mec le plus sur de soit jamais rencontré. Il a tout de même osé me dire que j'étais la première fille à lui dire « non » mais aussi me demander depuis combien de temps je n'avais pas couché car il ne me « parlerai pas de la même manière si c'était 3 ou 6 mois.. », pour que je finisse dans son lit... Mais bien sur ! En attendant, il s'en est pris plein la g*****, moi à jeun et en pleine forme, lui bourré. Chloé compte les points et je gagne haut la main ! :-)

On finit par rentrer. Invité par les garçons le lendemain mais non merci. Arrivé au bateau, où David a gentillement invité Chloé à dormir pour pas qu'elle rentre en stop de nuit, le bateau est fermé ! J'ai une clé mais le loquet du haut est fermé. On réussi à passer par mon hublot et dormir dans ma cabine !

 

Dimanche, lever 8am. Manque de sommeil. Tit dej' rapide. Chloé part. Mathieu est infecte et se fait punir. Dejà quand Chloé est là, il s'amuse à me « casser » (déjà dit, mais re-note pour plus tard : ne jamais montrer « Brice de Nice » à des enfants). Bref, je comate toute la journée. Je fais quand même de l'espagnol et me met à la guitare. Peggy me dit que je suis «  incroyable : la nuit où tu dors le moins, tu travailles le plus le lendemain ». Pas faux. J'apprends à jouer la «  Panthère Rose » pendant que la famille va faire du kayak. Ils rentrent peu de temps après car Mathieu se sent pas très bien. Vomi dans le bateau 5 minutes après, je confirme qu'il n'allait pas bien. Ho bonheur, les enfants malades !

 

La semaine se termine la dessus et un gros dodo pour moi...

 

Publicité
Publicité
Commentaires
C
à part les gosses, ça a l'air plutôt sympa ! Profite ;)
Publicité
Archives
Newsletter
Publicité