Coup de gueule général contre la société, la culture, les moeurs...

Ca en fait des choses contre lesquelles j'ai envie de crier, m'insurger...

Pour commencer, je sais déjà que dans cet article, je vais utiliser le terme "mon village" en référence au canton français ou plutot les nouvelles communautés de communes. Mais pour moi, tout ça, ça reste "chez moi", entre le village où j'ai grandi, celui où je vis quand je suis en France, où mes amis vivent et où on sort. C'est mon lieu de vie sur 10km à la ronde. 

Alors, voilà, j'ai envie de gueuler. Je ne sais pas contre qui ou quoi exactement mais j'ai le cerveau en ebullition. Je m'enerve contre cette société. Contre les gens. Contre la culture. Contre les médias. Contre les moeurs. Contre moi-même d'en faire partie. Envie de gueule car c'est près mais que c'est pareil lorsque ça arrive loin...

En l'espace de quelques mois et même d'une semaine, différents "faits divers" comme titrent les journeaux, m'ont interpellés. 

Pour commencer, il y a quelques temps, il y a eu cette ado qui a fugué. L'espace d' un ou deux jours, j'ai eu le temps de me demander si un "taré" ne l'avait pas enlevé. On se demande si ça peut arriver si près de chez nous, dans "notre village". Voir le nom de là où vous habitez et le nom d'une famille connue tous les jours aux infos, c'est surprenant. Mais c'était une fugue, la jeune fille et rentrée chez elle et ca se tasse.

Dans la semaine, j'ai appris qu'un des serveurs de la boite où je sors est en procès pour avoir mis des petites pillules dans les verres de clientes. Cette boite, pendant longtemps pour nous, ca a été "comme à la maison". Cette année, ça a bien changé et je ne l'aime plus autant mais avant, on y allait, on demandait la musique qu'on voulait et on s'éclatait. Vous en connaissez beaucoup, vous,des boites qui vous passent du Matmatha et du Soldat Louis?  ( ben oui, je suis bretonne et j'aime pas la techno, et alors?!). La dernière fois, que j'y suis allée, un homme m'a fait peur. Mais aussi, le videur m'a dit "Salut! Comment tu vas?" lorsque je suis arrivée en me tapant la bise (et je me suis d'ailleurs dis que je devais y aller trop souvent cette année!). Mais, voilà, je connais personnellement deux boites sur le canton elargi où on met des pilules dans les verres des filles, maintenant, dans "notre" boite?? Et le serveur????? WTF!?!? Je sais / savais qu'il ne faut faire confiance à personne mais je suis enervée, dégoutée. C'est partout la même chose. Et finalement, on est nulle part en sécurité. 

Le deuxième fait divers qui m'a achevé est en relation avec la pensée que j'ai eu lors de la fugue de la jeune fille. Un gamin de 9 ans a été violé par un mec du coin, de 28 ans. Un nom circule déjà sur internet. Je ne sais pas si c'est lui. Un gars que je vois vaguement, avec qui j'étais au collège, un paumé. Et, là, je me dis que ça ne se passe pas loin, ailleurs, à l'autre bout de le France. Ce fait-divers se passe chez moi et ça me fait peur. Pour tous les enfants que je connais que ca pourrait être, pour toutes les ados, pour toutes les filles qui vont en boite...

Et voilà pourquoi j'ai envie de gueule contre je ne sais qui. Car je me demande pourquoi, comment on peut vivre dans une société avec de telles moeurs? Pourquoi, comment est-ce possible qu'il y a des gens avec de telles envies? Je me demande si la banalisation des médias y est pour quelquechose? Je me dis aussi qu'avant la liberalisation de la femme, celle-ci était prise par les hommes quand ils en avaient envie et n'avait pas vraiment leur mot à dire. Peut-être est-ce à cause de ma culture, ma façon de penser et mon experience personnelle que j'ai que je réagis autant? Certainement même.

Et je m'en veux aussi de réagir quand ca se passe chez moi alors que ca arrive partout, tous les jours, en France, dans le monde, que des gens vivent des choses affreuses et injustes à chaque instant. On ne voit que ça aux infos tous els jours, que de smalheurs et je me questionne toujours sur leurs rôles. Et je ne parle que de "faits-divers", je ne me lance même pas que les guerres, les civils, la torture et autre choses encore plus terribles.

Alors voilà, mon coup de gueule!! Voilà, pourquoi des fois, je veux fuire, vivre loin de tout et de tous dans une communauté où on tenterai de faire régner la paix entre les hommes et la nature. Laissez-moi vivre mon rêve. Le monde actuel le tuera bien assez vite.