Tehotihuacan, Mexico

Tôt le matin, nous quittons Taxco, en direction de Mexico pour deux jours. Le trajet sera plus long que prévu (quelle surprise!) pour arriver sur le site de Teotihuacan. Le site mondialement connu et classé au patrimoine mondial de l'UNESCO est l'une des visites que j'attendais le plus. La pyramide du soleil est la 2e plus haute pyramide au monde après celle de Kehops en Egypte.

A savoir: Tehotihuacan est le nom du site mais aussi le nom de la civilisation qui en est à l'origine. Le site a été occupé d'environ 100 av. J.C jusque 750 ap. J.C date à laquelle la civilisation a disparue.

La visite commence par une visite dans un magasin artisanal. Une dame nous explique comment le cactus Agave sert non seulement à faire de la tequila, du mezcal mais aussi à avoir des « fils » épais et resistants pour tisser. Les fils sont teins à l'aide de matières naturelles puis tissés (désormais avec 50% de coton). J'ai craqué et ai en acheté un plus tard dans la journée. Les couleurs sont tellement belles !

       

Elle nous explique aussi que l'interieur d'une feuille fût un des premiers papiers d'écriture. S'en suit une dégustation de tequila, un alccol de cactus sucré et très bon et d'une liqueur de café plus que délicieuse. Une petite explication de leur travail artisanal sur la taille de la pierre, un petit tour dans le magasin (qui a des pièces extra-ordinaire) et on va sur le site à proprement parlé.

  

La visite commence par celle du musée où nous pouvons voir une maquette géante du site avec les emplacements clés. Il y a aussi des reconstitutions des offrandes faites aux Dieux : squelettes humains.

   

On arrive enfin près des pyramides. Elles sont hautes mais je pensais que ca aurait été encore plus impressionnant. On longe la « chaussée de la mort », sorte d'avenue au bout de laquelle se dresse la pyramide de la lune. Les prisonniers (jamais des personnes de civilisation de Teotihuacan) qui suivaient ce chemin, étaient sacrifiés sur la pyramide.

     

Le guide nous explique que toute la disposition du site à une symbolique. Par exemple, de loin, on voit les montagnes dominer la pyramide de la lune. Mais plus on s'approche, celle-ci semble s'imposer et prendre le dessus sur les montagnes pour montrer son importance.

On va ensuite vers la « citadelle » autre partie du site où on peut voir des peintures murales plutot bien conservées. Notre guide nous laisse là et nous pouvons continuer à explorer les ruines seuls.

       

Les « rues » sont bordées de petites boutiques touristiques et tout le lond de la chaussée des morts des vendeurs ambulants nous accostent. Ils connaissent des mots dans toutes les langues « moins chers qu'en magasin ! », « Pour la belle-mère ! Pour les patrons! » Super !

Il fait bon chaud et je ne suis pas sûre de pouvoir monter en haut des deux pyramides (avec le recul, j'aurai facilement pu mais bon...). Je visite la citadelle avec Isabelle et Julien, les parents de Nus et Flo, puis continue avec Flo et Fanny. On négocie un prix avec une vendeuse pour nos souvenirs multicolores et on s'attaque à l'ascension de la pyramide du soleil.

   

Cette dernière est la plus haute du site culminant à 65m, pour près de 225m de côté. De là haut, on a une très jolie vue sur l'ensemble du site qui fait presque 25km² et notamment la pyramide de la lune. Dommage qu'un nuage décide de passer (et rester) à ce moment là. Au sommet de la pyramie, on retrouve le reste du groupe en train de trinquer. Je crois que je préfère ne pas faire de commentaire. Je fais le tour, admirant les différentes vues, écoutent des gens que je suppose être argentins, juste pour l'accent, et m'asssois un peu à l'écart tranquille.

       

Je redescend et vais me balader au mileux des vendeurs ambulants. Je me dirige spécialement vers ceux qui ne m'interpellent pas, qui ne sont pas oppressants et échangent quelques mots avec eux mais finalement rien ne me convainc pour être acheter malgré ma recherche

J' « attends » les autres et l'on repart en direction du bus.

On va ensuite au restau où je teste une spécialité locale : le mole. Pour le coup, s'était « enchiladas au mole ». Paloma me l'a décris comme étant une sorte de sauce au chocolat assez lourde. Lourde, je confirme. Chocolat, à part, la couleur, je n'y ai pas vraiment la ressemblance. J'ai trouvé ça lourd et ecoeurant : pas du tout convaincue !!

Le soir, on devait aller à la place Garibaldi où les mariachis se donennt en spectacle. Mais pour el deuxième soir consécutif, mon estomac n'apprécie pas la gastronomie locale et je me couche à l'heure où les autres sortent...