Amanda, Bolivie

Une des belles rencontres de Sucre. Amanda est américaine (de Californie, à un moment si on pouvait éviter de me parler de cet état je préferai mais bon...) et d'orgine thaïlandaise. C'est la première asiatique que je rencontre durant mon trip en Amérique du Sud.

Amanda a mon âge. Ca fait 5 ans qu'elle économise pour monter ce projet : « The Beehive ». L'idée du projet est de créer un centre culturel et un hostel international et communautaire où boliviens et étrangers pouraient partager sur tout. En pratique, l'hostel est ouvert depuis 4 mois et le centre se met gentillement en place. Il y a déjà des cours de cuisine, de pilates, de langues (anglais et espagnol) et à venir des cours de méditation et autres. Toutes personnes qui veut faire partager son savoir est la bienvenue. Une autre idée du projet est d'aider les boliviens « minoritaires », c'est à dire les petits producteurs en achetant leurs produits, les petits artisans, les artistes locaux... Enfin, la dernière partie est d'aider des femmes boliviennes a s'émanciper et avoir leur « entreprise ». Pour cela Amanda s'est alliée à trois, maintenant deux amies boliviennes qui sont devenues associées dans ce projet et qui devront le gerer seule quand elle repartira dans deux ans. Le projet Beehive, c'est ça. Et j'admire.

Amanda est une personne qui s'investit dans ce qu'elle fait. A fond. Comme elle l'a dit sur ma référence Cs, on est «  « , mais venant de sa part c'est un compliment. Et on se comprend. Je copie la référence tiens...

Et je pourrai dire la même chose d'elle. Très vite, on a pu parler de tout. Bon en soit, c'est pas difficile car s'il fait lui avouer un défaut, c'est qu'elle parle tout le temps ! Mais nos discutions sont celles de vieilles amies. Même si on ne se connait depuis quelques jours, semaines. On va chercher du réconfort et des conseils, l'une auprès de l'autre. On se comprend car on voit la vie un peu pareil, avec des attentes et une vision commune. Indépendantes et autoritaires (non, ce ne sont pas -que- des défauts!) , on aime faire les choses nous même et parfois nos relations en patissent. Mais malgré tout, on cherche le soutien de nos amis ; souvent.

Amanda, c'est aussi la personne qui m'a accompagné à l'hôpital. Qui le lendemain, me dit regretter ne pas être rester me tenir compagnie. Elle s'occupe de moi, de traduire, d'aller me chercher les medicaments necessaire... Et me fait rire. Même sur mon lit d'hôpital alors que je pleure pour rentrer en France, on rit ensemble. Mille aventures, mille voyages à raconter,à partager...

C'est Amanda. Une très belle rencontre. Une nouvelle amie.