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Imaginer ma vie ...
17 novembre 2012

Inca Gold (2)

Ma deuxième semaine à la ferme fut plus... ennuyante. Niveau travail déjà, j'ai passé la semaine à nettoyer ces fameuses cagettes en plastique. On en a lavé des centaines. Sauf lundi après-midi, où ça a été arrêt de travail pour moi. Mon cou n'a pas supporté le travail du matin... Je passe l'aprem au lit. Ca me fait du bien.


Mardi, Gina s'en va... Je reste seule dans la maison avec Wayne. Au boulot, il y a Berta mais on ne se comprend pas... Carlos vient parler avec moi mardi aprem. Il reste presqu'une heure là, à me tenir la grappe et me poser des questions plus indiscretes les une que les autres. Il me propose de m'ammener à l'autre partie de la ferme dans la montagne le lendemain. J'essaye de refuser diplomatiquement disant que j'ai du travail et doit demander à Wayne. Le tout en espagnol bien sur...

Au milieu de semaine, j'ai senti mon deuxième tremblement de terre d'ici. Tout petit. Le premier n'était déjà pas bien gros mais je suis quand même très perturbée! Il va falloir apprendre à (re)vivre avec si je choisis de vivre/voyager dans un pays qui se trouve sur une faille sismique...

Histoire de s'en souvenir voici quelques (pas trop mal je trouve!) photos de la ferme. En vrai, ca fait beaucoup plus bordélique (et sale) selon moi...

 

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Toute la semaine, je contacte des fermes, des familles ; je remet même mon profil au-pair world à jour. Envie de bouger. Pourtant je n'y suis pas si mal : les longues discutions avec Wayne aident.

Vendredi matin, je ne suis pas de la meilleure humeur. Carlos revient à la charge et je ne le supporte plus. Sur un "coup de tête" (tout de même passé la matinée à y réfléchir), j'appelle Andra, la maman de la famille au pair avec qui j'avais contact à Santiago. En moins d'une minute trente, ça donne "Marie? Oui, bien sur!! Samedi, on est pas là mais dimanche vient quand tu veux!!". Et voilà comment 30 minutes plus tard, j'annonce à Wayne que je pars le lendemain finalement. En arrangeant un peu la vérité... Je ne voulais pas faire d'histoires.

A l'annonce de mon depart, Carlos devient plus que lourd et me conforte dans ma décision de partir. Un refus à boire un verre puis à lui donner mon numero ne semble pas assez clair vu qu'il vient plus tard me donner son numéro et son mail. Mais tu veux que j'en fasse quoi bonhomme?!

La dernière soirée est sympathique. Il y a Hugo, un autre homme qui travaille à la ferme qui est là. Un autre homme dont j'ai oublié le nom qui baragouine un peu anglais mais surtout parle lentement pour que je comprenne en espagnol, et je comprends! Ca sent l'herbe avant le diner et après. Ca doit le w-e! Je regarde "Friends" le temps que Wayne raccompagne les autres puis on regarde ensemble le Cirque du Soleil.

Samedi matin, le temps de récuperer mes vêtements pas secs, d'appeler ma soeur pendant 45 minutes, un dernier petit dej' totalement informel avec Wayne et je pars... Comme une grande, j'ai su acheter mon billet de bus la veille. Je m'explique avec le Monsieur, je trouve tout, suis toute fière! Je peux voyager seule! :)

Santiago, me revoilà!

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